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Photo sans objectif
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7 janvier 2011

retrospective (51)

util_m_nage_rue_cam_linat_recentr__oct_79 Octobre 79, rue Camélinat à St-Etienne… Ce genre de petit commerce a disparu de nos cités… aujourd'hui tout s'achète en grande surface… A cette époque vous pouviez trouver en bas de chez vous tout ce qui fait le bonheur des ménages… maintenant il faut prendre la voiture, s'emmerder dans les embouteillages sur les rocades sans joie, mettre un euro dans le monnayeur du caddy, se farcir tout le magasin, attendre aux caisses, et revenir avec des tas de trucs inutiles qu'on a acheté parce qu'ils étaient en promo… les joies de la vie moderne et de la consommation habilement marketée… Bon, je noircis un peu le tableau… parce que ça me fait du bien de râler ! Tout était tellement mieux avant, mon bon monsieur ! (mais avant quoi au juste ?)
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Commentaires
J
Tu ne noircis pas tant que cela le tableau.<br /> Cela avait tout de même du charme ces petits commerces et surtout un côté humain !
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B
Si je puis me permettre, cette photo me rappelle une chanson que l'on chantait tout les soirs de vacances d'été sous la tente avec mon père et qui disait :<br /> <br /> Camping gazzzz...<br /> <br /> Tu nouuus éclaire...<br /> <br /> Touuuus les soiiiirs...<br /> <br /> Jusqu'à quand y'a plus d'gaz...<br /> <br /> <br /> Et quand y'aaaa plus d'gaaaz...<br /> <br /> Tu t'éteins...<br /> <br /> Touuuut... d'un coup ! PLOUF !<br /> <br /> <br /> Et quand tu t'éteins, tout d'un couuup...<br /> <br /> On y voit plus rien...<br /> <br /> DU TOUT !
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B
Après toutes ces années passées auprès de mon père (un peu dingue il faut l'avouer mais ça a ses bons côtés) je découvre encore certaines images (celles qui n'ont visiblement pas bercé mon enfance, sinon dans des cartons bien dissimulés dans une vague odeur de produits de développement), et dont certaines qui me redonnent foi en la bonté humaine... Que de rêve que de voir un Saint-etienne aussi brillant... Même sans avoir jamais vu cette boutique et si loin de ma chère ville, je me retrouve par une belle fin de matinée de printemps à flâner dans la grand rue, le tram dingeuedinguant dans mon dos... Que j'aime cette ville !
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